Robe marron opaque, présence importante de levure, pétillance légère avec de fines bulles, petit col de mousse de couleur crème au service qui s'estompe rapidement en adhérant aux parois du verre Arôme de chocolat et de menthe. En bouche, c'est la menthe glaciale qui arrive en premier, puis vient le cacao et le côté torréfié. Elle aurait pu me plaire même avec le côté torréfié (pour une fois) mais l'amertume est beaucoup trop présente : 65 IBU ! Ça gâche tout !

Comme un Imperial Stout à la framboise de l'Yonne, 89. Robe très sombre avec mousse couleur café. Saveurs torréfiées qui se mêlent à l'acidité de la framboise. La recette a déjà fait ses preuves. Ici, la framboise l'emporte. Les degrés passent bien. C'est réussi, même si on peut regretter le manque de corps.

Comme une IPA de l'Yonne, 89. Aspect étrange, un peu rosé. En bouche, pas mieux. De l'amertume, un peu de fruité, de l'acidité également. Mais ça cloche. On est bien loin d'une West Coast IPA. Si toutes les bouteilles sont identiques, la recette est ratée. Sinon, c'est une mauvaise pioche. A retester à l'occasion.

Comme une Saison aux pleurotes de l'Yonne, 89. Ça fait un moment qu'elle traine dans le frigo et que je me demande à quoi ça peut ressembler. Et bien, c'est clair, léger et porté sur les céréales avec de l'acidité. Pour les champignons, je les cherche encore. J'ai même sollicité mon voisin et pas mieux. On a plus de chance de les trouver en forêt. Du coup, c'est décevant même si je redoutais fortement ce mélange.