Une nouvelle bière commence souvent dans une cuisine. On achète une cuve de brassage, toute la maison sent le houblon. Deux frères habitant Waremme font des essais et des essais. Jusqu'à ce qu'ils trouvent une recette qui plait. Et là, un troisième larron, Réginald de Woot, fait profiter de son expérience en management et marketing. Un logo, une étiquette, une brasserie Waremmienne, Artisa'malt et le tour est joué. La Warèm est née. Surnommée la «Fiancée du soleil», la fleur de chicorée incarne selon les légendes une jeune fille changée en fleur malgré elle, condamnée à fixer son amant éconduit et revanchard, l'astre solaire: nul ne divorce impunément du soleil. Dans la recette de Petit-Axhe (Waremme) datant de 1935, le brasseur amateur ajoutait au brassin des racines de chicorée Toutes les Warèm ont ce goût si particulier car elles contiennent de la chicorée. C'est le dessinateur de BD gaumais Jean-Claude Servais qui a dessiné la fiancée du Soleil, présente sur les bouteilles de Warèm Petite amertume (la chicorée ?) mais on est sur une pils. Bien faite mais sans plus.

Bonne pils

Douce amertume un poil sèche

A boire en travaillant...

Elle m'a pas convaincue